Titre : | Le déni dans le suivi d'agresseurs sexuels (2019) |
Auteurs : | Christophe Patural |
Type de document : | Article |
Dans : | Santé mentale (n°240,, septembre 2019) |
Article en page(s) : | p.66-69 |
Note générale : | Fait partie du dossier "le déni" |
Langues: | Français |
Catégories : |
[BDSP] Justice > Infraction > Crime > Abus sexuel [BDSP] Pratique médicale > Recherche médicale > Cas clinique [BDSP] Psychologie > Théorie psychanalytique > Mécanisme défense |
Résumé : | "Je ne suis pas coupable !" La plupart du temps, les détenus auteurs de violences sexuelles nient leurs actes. Pour installer une alliance thérapeutique, le clinicien doit déployer différentes stratégies et exploiter le déni non comme un frein, mais comme un repère et un outil. En prison, le clinicien qui suit des détenus agresseurs sexuels est régulièrement confronté à une forme de "déni" de leurs actes. Pourtant, et malgré la "pression" des acteurs de la justice notamment pour que l'auteur reconnaisse ses actes, le but de la thérapie n'est pas la reconnaissance des actes criminels ou délictueux. Le clinicien doit être au clair sur sa posture soignante et tenter d'abord d'établir une alliance thérapeutique. Dans certains cas, s'il est habilement exploité, le déni apparaît non plus comme un frein mais comme un réel repère et un outil pour mettre en place un véritable suivi psychothérapeutique. Eléments théoriques et vignettes cliniques. D'après la présentation de la revue. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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00100123 | PER | Périodique | Centre de documentation | Revue | Disponible |